Taylor Schilling - Interview pour Orange is the new black

Elle est Piper Chapman, une gueule d’ange condamnée pour association de malfaiteurs qui se découvre des talents insoupçonnés et une toute nouvelle nature pour mieux survivre à la prison.

Que pouvez-vous nous dire de la saison 3 ?

Taylor Schilling : Piper continue de se métamorphoser. Dans la saison 1, elle découvrait la prison et des aptitudes qu’elle ne pensait pas exister. Dans la saison 2, elle s’adapte à ces aptitudes qu’elle n’aime pas car elles lui font découvrir qui elle est réellement. Dans la saison 3, elle va s’en amuser. Elle maîtrise plus la situation et se dit que si elle est vraiment comme ça, autant qu’elle en profite.

Avez-vous reçu des conseils de la vraie Piper Kerman [la série est adaptée de son histoire] ?

Elle ne m’en a donné qu’un : « Ai confiance en toi. » Un seul conseil. C’est plutôt génial quand j’y pense. Mais Piper est disponible si jamais j’ai des questions.

Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis que vous incarnez Piper ?

Tant de choses. Chaque fois que je découvre un personnage et son histoire, quelque chose change en moi. Mais je ne le sens pas toujours tout de suite. Cette série est encore ce que j’ai fait de plus passionnant. Quand on a commencé, j’y sentais la même promesse et le même potentiel que je ressentais quand j’étais encore en école d’art dramatique. Ce sentiment d’excitation et de curiosité quant à l’avenir. Et la joie de juste faire ce métier. Aujourd’hui, je me sens plus intrépide et prête à foncer. Je n’ai jamais été timide dans le travail, j’ai toujours été prête à prendre des risques. Oser est un don. C’est aussi la première fois que je joue dans quelque chose que les gens aiment. Je dois désormais vivre avec ce que les autres attendent de moi. Cela demande un autre niveau de courage dans le travail. Mais je compte continuer à rester moi-même, prendre des risques, me dire « Que sera » et faire ce qui me fait peur. J’aime faire ce qui me fait peur.

Si vous étiez en prison, que chercheriez-vous à faire entrer en contrebande ?

Des photos. Des livres. Mais est-ce de la contrebande ? Je crois qu’on y a droit en prison, non ? De la musique aussi. Et des sous-vêtements ! Ceux qu’on nous fournit sont inconfortables et moches. J’aimerais avoir des petites culottes personnalisées. (Sourire)

Table ronde réalisée sur le tournage de la série, à New York, le 20 octobre 2014

Crédit photo : JoJo Whilden pour Netflix

Saison 3 actuellement sur Netflix