[MAJ au 12 décembre] Vous prendrez bien une petite dose de Rogue One : A Star Wars Story ? A quelques jours de sa sortie française, le 14 décembre 2016, voici un résumé des infos – officielles ou non – qui circulent sur la Toile quant au premier spin-off de la saga Star Wars. Au programme : synopsis, personnages, équipes technique et artistique, rumeurs et quelques menus spoilers…
L’HISTOIRE
L’intrigue de Rogue One parle d’une unité de Rebelles en mission pour voler les plans de l’Etoile de la Mort. Ce sont ces fameux plans que la princesse Leia cache dans R2-D2 au début de Star Wars : Episode IV – Un nouvel espoir.
Synopsis officiel : Rogue One : A Star Wars Story nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils doivent absolument dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.
« Le récit de Rogue One se déroule juste avant les événements d’Un nouvel espoir, a déclaré Kathleen Kennedy, la présidente de Lucasfilm. Il diffère des films de la saga mais possède des éléments familiers de l’univers de Star Wars. Il visite de nouveaux territoires et explore la lutte galactique sous la forme d’une guerre terrestre tout en conservant cette touche Star Wars essentielle que les fans connaissent bien. » L’idée de cette nouvelle série de films indépendants de la saga vient de George Lucas lui-même. Il pensait qu’il y avait d’autres histoires à raconter. Des histoires autonomes mais ayant cependant leur place au sein de l’univers Star Wars. La productrice poursuit : « Les épisodes I à VII gravitent autour de la famille Skywalker et s’inscrivent dans une continuité narrative. Les films autonomes, qui peuvent se dérouler n’importe quand dans la chronologie, introduiront de nouveaux personnages et exploreront une grande variété de genres. »
A la Star Wars Celebration Europe (SWCE), Kathleen Kennedy a précisé : « Rogue One aura un style unique. Avec ce film vous vivrez une expérience immersive incroyable. » Pour montrer le résultat visuel qu’il voulait obtenir pour son film de guerre, le réalisateur Gareth Edwards a superposé des images des soldats rebelles et de Stormtroopers sur de vraies photos de combat. Il a aussi adopté le style que son directeur de la photographie Greig Fraser a utilisé sur Laisse-moi entrer et Zero Dark Thirty : caméra à l’épaule et un sentiment de documentaire. Il a enfin opté pour des objectifs caméra datant des années 70 qu’il a combinés avec la technologie numérique moderne. Les deux chefs décorateurs Doug Chiang et Neil Lamont ont, de leur côté, construit des décors filmables à 360° et des environnements immersifs pour que le réalisateur puisse filmer comme il le sentait et couvrir tous les angles possibles.
A la SWCE, Gareth Edwards a souligné que « la pression est grande. Nous faisons un film qui touche mon film préféré de tous les temps. Mais si vous vous montrez trop respectueux – si vous n’osez pas faire quelque chose de nouveau, de différent ni prendre un risque – alors vous n’apportez rien de plus à ce qui existe déjà. ». Il dit de l’histoire : « Elle se passe à une époque où les Jedi ont tous été exterminés. Où aucun Dieu ne vient nous sauver. Où le seul espoir pour la galaxie est un groupe d’individus ordinaires, sans pouvoirs magiques. » Rogue One emprunterait autant au film de guerre qu’au film de braquage.
Rogue One est le nom de code du leader de la Rogue Squadron, l’escadrille des pilotes de X-Wings de Star Wars : Episode V – L’Empire contre-attaque (elle s’appelait Red Squadron dans Un nouvel espoir).
LES SCENARISTES
Sept noms sont associés au scénario du film.
Les officiels :
John Knoll : directeur de la création et superviseur senior des effets visuels chez Industrial Light and Magic. Il a supervisé les effets visuels des préquelles et des éditions spéciales de Star Wars. Quand Lucasfilm a lancé son projet des spin-off, de nombreux créatifs en ont profité pour proposer leurs idées d’histoire, dont John Knoll. Il a écrit un traitement de sept pages qu’il a résumé à Kathleen Kennedy et à Kiri Hart, la vice-présidente senior du développement. Il avait déjà pensé à l’intrigue de Rogue One en 2003, sur le tournage de Star Wars : Episode III – La revanche des Sith, à Sydney. Lucasfilm envisageait alors de créer une série télé. John Knoll imaginait un groupe de rebelles marginaux s’associant pour le vol des plans de l’Etoile noire à la manière de Mission : Impossible ou d’Ocean’s 11. Il avait abandonné cette idée en apprenant que l’époque de la série ne correspondait pas à celle d’Un nouvel espoir.
Gary Whitta : journaliste spécialisé dans les jeux vidéo, il s’est tourné vers l’écriture de scénario. Il est le scénariste de Le livre d’Eli et de After Earth. Il a écrit la première version du script de Rogue One. Le titre Rogue One est son idée.
Chris Weitz : scénariste et réalisateur de Pour un garçon et de A la croisée des mondes : La boussole d’or ; scénariste de Cendrillon et réalisateur de Twilight : Chapitre 2 – Tentation. Il a remplacé Gary Whitta et apporté des réécritures à sa première mouture.
George Lucas : il est crédité pour la création de certains personnages.
Tony Gilroy : scénariste des quatre premiers Jason Bourne (et réalisateur de Jason Bourne : L’héritage), scénariste et réalisateur de Michael Clayton et Duplicity. Il est intervenu sur le scénario après la projection d’un premier montage qui a déçu les exécutifs de Disney. Il a retravaillé le script pour ajouter de nouvelles scènes et ainsi améliorer la narration du film. Il a commencé par être payé 200 000 dollars par semaine. Le travail demandant de plus en plus de temps, sa paye finale serait estimée à 5 millions de dollars.
Les officieux :
Christopher McQuarrie : dernièrement scénariste et réalisateur de Mission : Impossible – Rogue Nation et scénariste de Edge of Tomorrow. Il est aussi un script doctor reconnu et aurait été engagé pour peaufiner le scénario.
Scott Z. Burns : scénariste de Contagion et de Effets secondaires. La rumeur veut qu’il soit intervenu sur le scénario entre Chris Weitz et Christopher McQuarrie.
LE REALISATEUR
Gareth Edwards, connu pour Monsters et Godzilla. Depuis qu’il a vu Un nouvel espoir, il rêvait de rejoindre l’Alliance rebelle. Voilà qui est fait. Il a été engagé une semaine après la sortie de Godzilla.
Il dit de Rogue One : « L’opposition entre les côtés blanc et noir est ce qui m’intéresse le plus dans Star Wars en terme d’histoire. Les gentils sont de vrais gentils et les méchants sont de vrais méchants. Mais notre film concerne plus la part de gris qui ont mené aux événements d’Un nouvel espoir. Nous parlons des réalités de la guerre – de quoi créer un scénario riche, multidimensionnel et complexe pour notre film. »
LES ACTEURS ET LES PERSONNAGES
Felicity Jones (Une merveilleuse histoire du temps) : Jyn Erso, une hors-la-loi. Elle est tout autant en conflit avec les Forces impériales qu’avec l’Alliance rebelle. Cette dernière la détient prisonnière et pourrait commuer sa condamnation en échange de son aide dans le vol des plans de l’Etoile de la Mort. Jyn Erso est livrée à elle-même depuis l’âge de 16 ans. Pendant toutes ces années, elle est devenue une combattante aguerrie et a appris à connaître les secrets de la pègre intergalactique. Kathleen Kennedy la compare à une Jeanne d’Arc de l’espace. Gareth Edwards explique que « Jyn n’est pas simplement “une femme” : c’est une personne, un individu. Son sexe n’est qu’une caractéristique parmi d’autres – il se trouve que c’est une femme. C’est comme cela que nous l’avons considérée. Je voulais un personnage que j’aurais eu envie d’être moi-même. Pas envie de sortir avec elle, ni de l’épouser : être elle. C’est un personnage génial. Nous avons essayé de faire un film dans lequel la question de savoir s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille est sans importance. » Felicity Jones dit de son personnage : « Il y a une différence majeure entre Jyn et les autres héros de Star Wars comme Rey et Luke. Elle ne se demande pas qui elle est ni d’où elle vient. On le sait déjà. L’histoire commence tout de suite et c’est le début de son voyage pour découvrir ses motivations et quelle cause elle défend. » Felicity Jones a suivi un entraînement intense avec le coordinateur des cascades Rob Inch et son équipe. Sur le tournage, elle a exécuté une grande partie de ses cascades.
Diego Luna (Elysium) : le capitaine Cassian Andor, un officier du renseignement au sein de l’Alliance. Il possède également une grande expérience du combat. C’est un taiseux, fatigué d’en voir trop vu mais il n’est pas du genre à en parler. Il suit les règles à la lettre. Il a la responsabilité de Jyn Erso. Diego Luna dit de son personnage : « Cassian est un vrai héros. Il n’a pas les pouvoirs d’un Jedi. Il a juste sa conviction et il compte sur le travail d’équipe. Cassian et Jyn commence comme un binôme mais l’équipe va s’étoffer. Comme dans toute équipe, il y a des frictions, des problèmes et c’est le rôle de Cassian de garder l’unité du groupe. » Pour préparer son rôle, Diego Luna a passé plusieurs jours avec un vétéran de guerre pour en apprendre plus sur la vie militaire. Il a aussi revu Apocalypse Now et Un nouvel espoir.
Alan Tudyk (Dalton Trumbo) : K-2SO, prononcé Kaytoo Esso. Ce droïde de la sécurité impérial a été reprogrammé par Cassian dont il est resté proche. Il est désormais en quête de rédemption pour ses péchés passés. Pour Gareth Edwards, il est l’antithèse de C-3PO. Sa personnalité ressemble à celle de Chewbacca : il parle sans détour et se fiche de ce que peuvent penser les autres. Alan Tudyk dit de son personnage : « Il mesure 2,16 m. Il est de couleur noire, comme mon moi intérieur. Il est dans son monde, il dit ce qu’il pense et dit des choses qui peuvent s’avérer dérangeantes mais qui sont juste très honnêtes. » Gareth Edwards a laissé carte blanche à Alan Tudyk pour améliorer son personnage comme il le souhaitait. K-2 est né du talent combiné de Neal Scanlan et son équipe d’experts en créatures et en droïdes pour la maquette grandeur nature créée en amont, d’Alan Tudyk pour la performance capture sur le plateau et de John Knoll et l’équipe d’ILM pour l’animation du personnage grâce aux effets visuels et aux images de synthèse. Pour qu’Alan Tudyk incarne ce personnage de haute taille, Neal Scanlan a demandé à un fabricant de membres artificiels de créer des prothèses de jambes sur mesure pour que le comédien marche sans assistance. Des prothèses d’extensions de mains dotées de doigts robotiques ont également été fabriquées spécialement pour lui. Alan Tudyk a ainsi pu jouer pleinement ses scènes et habiter son personnage.
Donnie Yen (Tigre et Dragon 2) : Chirrut Îmwe, un moine guerrier aveugle qui a dédié sa vie au Code des Jedi. Il est aujourd’hui un guerrier redoutable mais encore spirituel. Donnie Yen dit de son personnage : « Il ne peut pas voir mais il peut sentir les choses avec son cœur. Il croit en la Force et il prêche pour elle. Tout au long du film, il encourage et motive ceux de son équipe à avoir la foi et à continuer à croire en la Force. » Son personnage étant aveugle, l’acteur porte des lentilles de contact bleues opaques. Il voyait donc très peu pendant les scènes. Le plus dur pour lui n’était cependant pas l’exécution des combats mais le manque d’interaction avec les autres acteurs car il ne pouvait pas les regarder dans les yeux.
Jiang Wen (Le soleil se lève aussi) : Baze Malbus, ami d’enfance de Chirrut et son garde du corps autoproclamé. Il ne croit pas en la Force. Tireur d’élite, il est un fervent utilisateur de blasters. Jiang Wen dit de son personnage : « Baze aime profondément Chirrut. Il croit en lui et lui fait confiance. Ils sont très proches, amis depuis l’enfance, et même s’ils ont des caractères et des personnalités différentes, il y a un vrai lien entre eux et Baze ferait tout pour son ami. » Kathleen Kennedy raconte que, tout comme le duo C-3PO et R2-D2 dans Un nouvel espoir, Chirrut et Baze s’inspirent de Tahei et Matashichi, les deux protagonistes de La forteresse cachée d’Akira Kurosawa.
Riz Ahmed (Night Call) : Bodhi Rook, un pilote de vaisseau de transport qui travaille pour l’Empire. Il change de camp quand il découvre une terrible vérité. Il a la réputation d’être exalté, colérique et lunatique. Riz Ahmed dit de son personnage : « C’est un pilote qui travaille pour l’Empire pour gagner sa vie. Il existe des gens qui travaillent pour de grandes organisations et qui ne sont pas d’accord avec tout ce qu’elles font. Néanmoins, les actions de l’Empire sur sa planète natale, occupée par les forces impériales, l’oblige à s’interroger sur ce qu’il fait pour ces oppresseurs. » Et à rejoindre l’Alliance rebelle.
Forest Whitaker (La rage au ventre) : Saw Gerrera, un vétéran usé par les guerres et qui a perdu ses illusions d’activiste. Il mène désormais une bande d’extrémistes rebelles et se situe en marge de l’Alliance rebelle. Personne ne peut assurer qu’il est entièrement acquis à la cause des Rebelles. Il suit sa propre voie. Le personnage de Saw Gerrera existe déjà dans la série animée The Clone Wars. Il apparaît dans quelques épisodes de la saison 5. Dans son arc narratif, il appartient à un groupe d’insurgés entraînés par Anakin Skywalker. Forest Whitaker dit de son personnage : « Il combat l’occupation impériale depuis des années. Il mène un de ces groupes rebelles qui vont s’unir pour former une alliance. Il a été entraîné par l’armée et les Jedi. Il compte battre l’Empire et utiliser tous les moyens nécessaires pour cela. »
Genevieve O’Reilly (The Honourable Woman) : Mon Mothma, elle dirige l’Alliance rebelle et tente tant bien que mal de garder unis les membres du Sénat. Beaucoup veulent continuer à négocier tandis que d’autres penchent pour une action directe, qu’ils voient comme la seule chance de retour à la paix. Genevieve O’Reilly reprend le rôle qu’elle tenait déjà dans La revanche des Sith.
Jimmy Smits (The Get Down) : le sénateur Bail Organa est un homme politique influent et le père adoptif de la princesse Leia. Jimmy Smits incarne à nouveau son personnage qui est apparu pour la première fois dans Star Wars : Episode II – L’attaque des clones. Dans Rogue One, il ferait plus qu’un caméo.
Mads Mikkelsen (Hannibal) : Galen Erso, le père de Jyn. Théoricien, mathématicien et expert en physique expérimentale, il est à l’Etoile de la Mort ce que Robert Oppenheimer était à la bombe atomique. Il détient donc des informations que les Rebelles et les Forces impériales recherchent désespérément. C’est lui qui envoie un message aux Rebelles pour prévenir de l’existence de l’Etoile de la Mort. Mads Mikkelsen dit de son personnage : « Il représente un intérêt pour beaucoup. C’est un scientifique. Il a créé quelque chose de si beau et de si fantastique que cela peut changer l’univers. »
Ben Mendelsohn (Bloodline) : le directeur Orson Krennic, chef de l’armée impériale. LE méchant de Rogue One. Il est décrit comme un manipulateur imprévisible et versatile. Il veut anéantir la rébellion une fois pour toute avec ses Deathtroopers et ainsi entrer dans les bonnes grâces de l’Empereur Palpatine. Au risque de s’attirer les foudres de Dark Vador ? Ben Mendelsohn dit de son personnage : « C’est un méchant très différent. C’est le genre australien. On est très doué pour la méchanceté. Il est plus intelligent que la plupart de ses prédécesseurs. Plus inventif. Il est peut-être aussi un peu plus sexy que certains d’entre eux. [Et faisant allusion à Gwendoline Christie qui joue le Capitaine Phasma dans Le réveil de la Force] Mais pas autant que d’autres. Krennic est totalement convaincu de la suprématie de l’Empire. Il y voit un moyen de maintenir l’ordre, et pour lui, ses agissements sont justifiés. Mais il vient des colonies extérieures, il a gravi les échelons à la force du poignet. Il n’appartient pas à la classe des officiers, il est arrivé là où il en est parce qu’il est déterminé et capable, et qu’il le sait. » Quand Ben Mendelsohn a tourné sa première scène face à Dark Vador, il a tout à coup été intimidé. Il a pris Gareth Edwards à part pour lui dire : « C’est ce p… de Dark Vador ! ». Il lui a fallu quelques prises pour retrouver la prestance inhérente à son personnage.
Dark Vador fait son grand retour. Il aura toujours la voix d’Edward James Olmos mais serait interprété par Spencer Wilding (Docteur Frankenstein). Kathleen Kennedy a déclaré que Dark Vador apparaîtra finalement peu dans le film mais qu’à un moment clé et stratégique de l’intrigue, on ne verra que lui. Pour Gareth Edwards, les Rebelles parlent peu de Dark Vador tandis que les Forces impériales sont juste au fait de son existence. Il y a cependant ce sentiment que l’Empire dispose d’une puissance obscure et que si vous ne restez pas dans le rang, vous en subirez les conséquences. Dans la trilogie originale, le costume de Dark Vador comporte de subtiles modifications d’un film à l’autre, notamment au niveau du casque. Gareth Edwards a opté pour la version mate du casque d’Un nouvel espoir, trouvant celui de L’Empire contre-attaque trop brillant. La petite cicatrice en forme de C sur le visage de Vador dans Un nouvel espoir a été conservée. Les aérations du masque ont été simplifiées. Le reste du costume est une reproduction fidèle : les boîtiers sur sa ceinture sont exactement les mêmes que dans Un nouvel espoir, rayures comprises, et le boîtier qu’il porte sur la poitrine a été fabriqué en bois peint sur lequel ont été placés des boutons électriques, comme en 1977.
Warwick Davis : dans un rôle encore inconnu. Il a joué Wicket, un Ewok, dans Star Wars : Episode VI – Le retour du Jedi, un copain d’Anakin Skylwalker enfant dans Star Wars : Episode I – La menace fantôme et Wollivan, un explorateur spatial de la cantina de Maz Kanata dans Star Wars : Episode VII – Le réveil de la Force).
Le designer de créatures Neal Scanlan et son équipe de 130 personnes ont conçu et fabriqué 30 créatures et aliens capables de se déplacer et de s’exprimer. Certains ont un rôle conséquent. Pao est un Drabata amphibien décrit comme étant un féroce guerrier. Son cri de guerre est « Sa´kala ! ». Neal Scanlan explique que « Pao a des yeux minuscules grâce auxquels il lance des regards obliques. Il passe la plupart du temps la bouche fermée, mais lorsqu’il hurle des ordres dans la bataille, elle s’ouvre de manière extraordinaire. Les expressions faciales de Pao sont réalisées à travers une animatronique radioguidée. » Bistan est un lakaru aux sourcils très fournis. Il ressemble à un singe dans une combinaison spatiale. Les yeux de Bistan sont vraiment ceux de l’acteur et non pas des lentilles de contact. Il est lui aussi décrit comme étant un féroce guerrier. Moroff est un mercenaire gigoran qui écume les zones de combat. Il ressemble à une sorte de yéti blanc géant aux yeux marron. Bor Gullet, est l’homme de main de Saw Gerrera. Cet impitoyable interrogateur peut lire dans les pensées des prisonniers sans leur consentement. Bor Gullet est une chose informe qui ressemble vaguement à un poulpe. L’équipe de Neal Scanlan a réalisé une sculpture grandeur nature du personnage qui a nécessité deux tonnes et demie de silicone. Bor Gullet mesure trois mètres de long et plus de 1,80 mètre de large et de haut. Quinze marionnettistes dissimulés dans le sol font bouger son corps, ses tentacules et ses yeux et le font respirer. Edrio Two Tubes est un pilote mercenaire tognath. Il tient son surnom, Deux Tubes, de l’appareil qui lui permet de respirer. Neal Scanlan souligne que « les aliens de Rogue One jouent souvent un rôle vital dans l’intrigue et demandent un niveau élevé de détails et de réalisme. Ils bougent de façon plus réaliste, ils peuvent exprimer plus de sentiments que les personnes que nous avons créés pour Le réveil de la Force. » Il avoue également souvent s’inspirer de personnages historiques et de célébrités pour donner plus de réalisme visuel à ses créatures. Il cite ainsi Winston Churchill, Bela Lugosi, Arnold Schwarzenegger, Ernest Borgnine, Lee Van Cleef ou encore Peter Lorre. Gareth Edwards voulait que ces créatures soient organiques et s’intègrent aux décors de façon réaliste. Elles ont donc toutes été traitées comme les autres acteurs du film et ont été couvertes de poussière, de crasse, de sueur et de graisse par les équipes en charge de la coiffure et du maquillage.
Les Stormtroopers blancs et classiques de la trilogie originelle sont de retour. Contrairement à Un nouvel espoir, où les détails de leurs costumes sont en réalité des autocollants, dans Rogue One, les casques et armures ont été recréés avec les aérations en trois dimensions. Afin de conserver l’authenticité des casques originaux, ils ont été réalisés et sculptés par ordinateur d’après une numérisation du modèle original. Ce dernier avait été sculpté en argile à l’époque et n’était pas tout à fait symétrique. Les nouveaux casques sont donc eux aussi légèrement asymétriques. De nouvelles unités de Stormtroopers font leur apparition. Les Shoretroopers débarquent dans Rogue One et se distinguent par leur armure de couleur beige. Les Deathtroopers sont, quant à eux, des soldats impériaux à l’armure noire. Ils appartiennent à une force de combattants d’élite et accompagnent Krennic partout où il va. Leur seule mission et raison d’être est de traquer les Rebelles afin d’anéantir leur révolte. Si les costumes des Stormtroopers ont été confectionnés pour des acteurs d’au moins 1,75 m, les Deathtroopers mesurent tous bien plus de 1,83 m.
LES NOUVEAUX VEHICULES
De nouveaux vaisseaux ont été conçus pour Rogue One :
Le TIE Striker impérial est un vaisseau d’assaut aérien dont le design est une variation du TIE Fighter. Sa conception lui permet une vitesse d’au moins 1 500 km/h.
Le U-wing est une version hélicoptère du X-wing. Il a le style et les caractéristiques du X-wing mais il peut transporter 12 personnes.
Le Delta-class T-3c est la navette du directeur Krennic.
Une variante du fameux AT-AT – ou All Terrain Armored Transport – impérial de L’Empire contre-attaque a été créée pour le film. Il s’agit du AT-ACT – ou All Terrain Armored Cargo Transport.
LES DECORS
Etonnamment, le directeur artistique Alex Baily disposait de très peu d’informations pour la reconstruction de l’Etoile de la Mort, déjà dans le tout premier film de la saga Un nouvel espoir. « Nous avons déterminé les proportions du décor en calculant la taille d’un panneau mural à partir de simples photographies, explique-t-il. Le décor original était très succinct. Seuls l’écran et un mur avaient été initialement construits. Mais le jour du tournage, George Lucas a réalisé qu’il ne pouvait pas filmer la scène dans un environnement aussi restreint, si bien que pendant la pause déjeuner, son équipe a construit le reste ! » Après des semaines de recherches et l’étude détaillée de photos, Alex Baily et son équipe ont recréé la totalité du décor dans un espace de 18 mètres de large sur 6,40 mètres de haut. Mais là où George Lucas avait utilisé un système de rétroprojection pour les images de l’extérieur de l’emblématique fenêtre de l’Étoile de la Mort dans Un nouvel espoir, Alex Baily a intégré un immense écran LED. Pendant les prises de vues, l’équipe en charge des effets visuels y diffusait en direct des images de l’extérieur.
La base rebelle Yavin 4, déjà dans Un nouvel espoir, a été construite sur l’aérodrome de Cardington, dans le comté de Bedfordshire, en Angleterre. En 1976, pour des raisons budgétaires, George Lucas n’avait pu construire qu’une partie de la base, utilisant la technique du matte painting pour donner l’illusion de son étendue. Cette fois, les gigantesques hangars de près de 245 mètres de long sur autant de large, avec une hauteur sous plafond équivalente, ont permis aux chefs décorateurs Doug Chiang et Neil Lamont de construire la base rebelle grandeur nature. « Les proportions de ce décor sont gigantesques, explique Neil Lamont. De face, on découvre un immense temple avec une longue ouverture qui sert d’entrée à la base. À l’intérieur, le décor mesure approximativement 106 mètres de long sur 60 mètres de large. » « Une fois à l’intérieur, on a vraiment l’impression de se trouver dans un hangar pleinement opérationnel, ajoute Doug Chiang. Le lieu fourmille d’équipes et de créatures en tout genre qui se préparent à combattre l’Empire. L’espace est si vaste qu’il y a même des X-wings grandeur nature. »
La production a construit le décor du bunker au milieu de ce gigantesque hangar. C’est là que Mon Mothma donne ses ordres à Jyn. La table de briefing, déjà dans Un nouvel espoir, a été minutieusement recréée. Comme il n’existait ni dessin ni plan de cette table, l’ensemblier Lee Sandales et la directrice artistique Lydia Fry ont fait une étude détaillée, millimètre par millimètre, des photographies et des scènes du film dans lesquelles elle apparaît. « Il a fallu quatre à six semaines de croquis pour la reproduire à l’identique, raconte Lee Sandales. Nous avons utilisé des photos sur lesquelles Carrie Fisher apparaît à côté d’elle pour déterminer sa hauteur et définir ses dimensions et le nombre de nervures à l’intérieur. » La même technique a été appliquée aux écrans situés derrière la table de briefing. « Il n’existe aucune trace des graphiques diffusés sur ces écrans, ajoute l’ensemblier. Lydia a donc minutieusement reproduit chacun d’entre eux de manière à ce qu’ils correspondent exactement à ceux qu’on voit dans le premier film. »
Pour créer la ville sainte de Jedha, Neil Lamont et Doug Chiang se sont inspirés de la vieille ville de Jérusalem, des fortifications antiques de Massada situées dans le désert de Judée, en Israël, mais aussi de Paris sous l’Occupation allemande. Les murs de la ville ont été criblés de 500 à 600 impacts de tirs lors de la rébellion de Jedha. Pendant ce combat, les Stormtroopers prennent les rues d’assaut dans un tank. Un côté du véhicule était en fibre de verre et l’autre en mousse afin que personne ne soit blessé lors de son explosion.
La planète Scarif est un lieu paradisiaque, une île déserte – mais désormais investie par l’Empire – au milieu d’une eau émeraude. Après des recherches infructueuses qui les ont conduits des Maldives en Afrique du Sud, la production a finalement choisi de créer ce paradis en Angleterre. Le décor a été construit sur l’aérodrome de Bovingdon, une ancienne base de la Royal Air Force désaffectée depuis près de 50 ans. Il a nécessité 2 000 tonnes de sable, soit l’équivalent de 200 camions, plus de 60 palmiers d’Espagne et diverses plantes vertes du Royaume-Uni. Le département artistique a également créé une plage artificielle et a recyclé les 800 000 litres d’eau du bassin des studios de Pinewood, soit près de 5 000 baignoires pleines, dans un gigantesque bassin de 60 mètres de long sur 30 mètres de large. Une fois achevé, le décor mesurait 215 mètres de long sur 150 mètres de large, soit environ 3,2 hectares. Afin de compléter les scènes, une équipe réduite s’est rendue plus tard aux Maldives pour réaliser des prises de vues.
Eadu est une planète de montagnes glaciales et humides. Il y pleut constamment et le brouillard ne s’y dissipe jamais. C’est là que se trouve une base secrète. « La principale difficulté a consisté à trouver le moyen d’ériger un décor de cette taille en studio, explique Neil Lamont. Habituellement, une telle structure serait construite en extérieur, mais il était plus facile de contrôler la pluie constante, les effets, les explosions et le reste en studio. » Le décor a été édifié dans un énorme bassin construit spécialement pour le film sur le plateau Richard Attenborough des studios de Pinewood. Les images d’arrière-plan et les difficiles conditions météorologiques ont été créées par l’équipe en charge des effets spéciaux. Le tournage de cette séquence a duré dix jours.
LA MUSIQUE
Michael Giacchino, oscarisé pour Là-haut, signe la musique de Rogue One. Il remplace Alexandre Desplat qui n’est plus disponible, les reshoots de cet été ayant bousculé le calendrier de la production. Michael Giacchino a notamment composé les musiques des séries Alias, Lost et Fringe et, côté cinéma, celles de Ratatouille, Vice-versa, Star Trek Into Darkness, Star Trek sans limites, Jurassic World, Zootopie ou encore Doctor Strange. Fan de Star Wars, il jouait un stormtrooper dans Le réveil de la Force.
Rogue One est le premier film estampillé Star Wars dont John Williams ne composera pas la musique.
L’EQUIPE TECHNIQUE
Directeur de la photographie : Greig Fraser (Zero Dark Thirty, Foxcatcher)
Monteur : Jabez Olssen (la trilogie Le Hobbit)
Chefs décorateurs : Doug Chiang (storyboarder sur Jurassic World, concept artiste sur Le réveil de la Force) et Neil Lamont (directeur artistique sur Edge of Tomorrow et Le réveil de la Force)
Directeurs artistiques : Alastair Bullock (directeur artistique senior sur Edge of Tomorrow et Le réveil de la Force) et Gary Tomkins (directeur artistique senior sur Le réveil de la Force)
Superviseur des effets spéciaux : Neil Corbould (Seul sur Mars, Alice de l’autre côté du miroir)
Superviseur des effets visuels : John Knoll (Pacific Rim, A la poursuite de demain), également crédité pour l’histoire et producteur exécutif
Chefs costumiers : David Crossman (superviseur des costumes sur Maléfique et Le réveil de la Force) et Glyn Dillon (concept artist sur Jupiter : Le destin de l’univers et concept artist en chef sur Le réveil de la Force)
Designer des créatures : Neal Scanlan
Créateur des droïdes : Lee Towersey, du R2-D2 Builders Club (Le réveil de la Force)
Coordinateur des cascades : Rob Inch (Seul sur Mars, Le réveil de la Force)
LE TOURNAGE
Le tournage s’est déroulé du 1er juillet 2015 à mi-décembre 2015.
Comme bon nombre de films aujourd’hui, Rogue One a adopté un nom de code pour tromper les curieux : Los Alamos, du nom de la ville au Nouveau-Mexique où le scientifique Robert Oppenheimer a créé la première bombe atomique.
Le film s’est principalement tourné en Angleterre aux studios d’Elstree et de Pinewood, sur la base aérienne de Cardington, au parc Pymmes à Edmonton. Des scènes ont également été filmées sur l’atoll Laamu, aux Maldives, et en Islande, notamment sur la plage de sable noire de Mýrdalssandur, ainsi qu’en Jordanie.
C’est sur la planète Scarif que se déroulent d’impressionnants affrontements entre les Rebelles et l’Empire ainsi que l’explosion d’un vaisseau impérial. L’équipe des effets spéciaux de Neil Corbould a fait des essais avec des charges environ cinq fois moins puissantes que ce qu’elle comptait employer au final. « Pour tourner la scène proprement dite, nous avons utilisé un conteneur de 12 mètres que nous avons segmenté en plusieurs caissons tous remplis de mortiers avant de le recouvrir d’une coque légère et fragmentable, explique Neil Corbould. J’ai prévenu Gareth Edwards que ça allait être bien plus impressionnant que ce qu’il avait vu lors des tests. Il voulait filmer l’explosion de très près. C’était possible, à condition de porter une combinaison en Nomex, avec cagoule et gants ignifugés, et idem pour son équipe. Et nous avons posté des cascadeurs avec des écrans autour d’eux pour les protéger. » La planification et les tests ont nécessité trois mois de temps. L’équipe en charge des effets spéciaux a ensuite eu une journée pour mettre en place l’explosion soit la préparer en amont puis la transporter sur le lieu du tournage grâce à une grue. Les 2 500 litres de combustible utilisés ont créé une boule de feu de plus de 60 mètres de haut et de 15 à 18 mètres de rayon.
L’intérieur de la base impériale de Scarif a été filmé dans la station de métro de Canary Wharf, dans l’est de Londres. Le vaste quai de cette gare ultramoderne fait très Empire avec ses lignes épurées et son alliage de verre et de chrome. Pour garder le secret du tournage, il s’est déroulé rapidement et de nuit. « Ça a été une opération très compliquée d’un point de vue logistique, raconte le directeur artistique Alex Baily. Comme nous n’avions pas le temps de préinstaller sur place le moindre élément, tout a dû être préconstruit et monté en une soirée, après l’arrêt du trafic. » Le département artistique a répété la manœuvre pendant deux nuits. La nuit du tournage, elle a rapidement installé un revêtement en caoutchouc au sol, dissimulé la signalisation, ajouté des éléments de décor et de surface et des graphiques, ainsi qu’« une sorte de design à la Harry Lang grâce à des LED » dans la station. Le tournage s’est achevé à 5 h 30 du matin. L’équipe a alors tout fait disparaître avant la reprise du trafic à 7 h.
La production a engagé 40 militaires et réservistes des trois armées britanniques (terre, mer, air) pour jouer des figurants de l’Alliance rebelle.
Mark Hamill a rendu visite à l’équipe sur le tournage. Il portait un T-shirt à l’effigie de Godzilla – dont Gareth Edwards a réalisé le remake en 2004. George Lucas est aussi passé sur le plateau. Il a commencé par critiquer une ou deux choses. L’équipe s’est liquéfiée avant de réaliser que George Lucas plaisantait.
Gareth Edwards avoue que la scène la plus difficile à tourner est la scène d’ouverture avec Ben Mendelsohn. Elle a été filmée en Irlande, par des températures glaciales. Un brouillard rampant empêchait par moments toute visibilité. Pour réchauffer l’atmosphère, Ben Mendelsohn entonnait souvent des chansons du film La reine des neiges.
LES RESHOOTS
Après la projection d’un premier montage de Rogue One, les exécutifs de Disney ont confirmé le besoin de de nouvelles prises de vues – les reshoots – une pratique habituelle aujourd’hui sur tous les blockbusters. Ces reshoots sont généralement budgétés et programmés à l’avance.
Ce complément de tournage a duré près de cinq semaines et s’est achevé quelques jours avant la Star Wars Celebration 2016 de Londres. Les reshoots seraient principalement des plans de coupe à ajouter dans des scènes déjà tournées afin d’améliorer la clarté du film et l’évolution des personnages. Le plus dur pour la production a été de réunir à nouveau les acteurs, ces derniers travaillant déjà sur d’autres films.
Selon les sources, ces reshoots auraient – ou non – pour but d’édulcorer le côté guerrier du film et d’ajouter de la légèreté à son atmosphère trop sombre afin d’en faire un film plus familial et plus proche du ton des sept épisodes de Star Wars déjà existants.
Pour aider avec les reshoots, Disney a fait appel au réalisateur et scénariste Tony Gilroy afin qu’il retravaille le scénario pour en améliorer sa narration et qu’il supervise les nouvelles prises de vues en tant que réalisateur de seconde équipe. Le coordinateur des cascades et réalisateur de seconde équipe Simon Crane (Maléfique, Edge of Tomorrow) vient également prêter main forte pour le tournage de nouvelles séquences d’action.
La post-production du film a été achevée le 28 novembre 2016.
LES RUMEURS (ET DONC D’EVENTUELS SPOILERS)
Il n’y a pas de texte déroulant pour resituer le film dans l’histoire comme il y a habituellement en début d’un Star Wars. Il a été remplacé par un prologue qui se passe 15 ans plus tôt l’action du film.
Orson Krennic, interprété par Ben Mendelsohn, est le directeur du département des armes spéciales de l’Empire. Il entrerait en conflit avec Dark Vador au sujet de l’Etoile de la Mort.
Fuyant Krennic, Galen Erso a emmené sa famille se cacher sur la planète Lah’mu. C’est là que Krennic le retrouve et « l’invite » à le suivre. Il veut lui soutirer ses connaissances quant aux cristaux Kyber, éléments de base dans la création d’un sabre-laser. Krennic veut utiliser la même technique pour fabriquer le superlaser de l’Etoile de la Mort.
Le directeur Orson Krennic chargerait un groupe de chasseurs de primes de retrouver les plans volés. De là à ce que quelques chasseurs de primes de l’univers de Star Wars fassent une petite apparition, il n’y a qu’un pas : Boba Fett, Bossk, Cad Bane, Dengar, IG-88, Zuckuss, 4LOM…
Grand Moff Tarkin, commandant de l’Etoile de la Mort dans Un nouvel espoir, apparaîtrait dans le film mais sous forme d’images de synthèse. Le but serait en effet de recréer un Peter Cushing digital. L’acteur est décédé en 1994.
Bodhi Rook, Chirrut Îmwe et Baze Malbus viennent de Jedha, sous occupation impériale. Cette planète s’avère d’une importance vitale pour l’Empire et abrite des sites sacrés liés à la foi Jedi.
Le designer de créatures Neal Scanlan a évoqué le retour de différents personnages dont un méchant iconique de la trilogie originelle. Il a précisé qu’il ne pouvait confirmer s’il s’agissait ou non de Jabba le Hutt.
Le réalisateur Gareth Edwards a précisé que Han Solo (incarné par Alden Ehrenreich dans le prochain spin-off) ne fera pas de caméo dans le film. Donc pas de première rencontre entre Han Solo et Jabba le Hutt.
Gareth Edwards élude en revanche la question quant à un caméo de la princesse Leia et de R2-D2.
Le destin d’un des personnages principaux a été révélé par mégarde par un des acteurs du panel de Rogue One à la Star War Celebration Europe. [Pour plus de détails sur ce spoiler, voir la vidéo – en anglais – plus bas.]
George Lucas a vu le film fini. Et il l’a vraiment aimé.
LES AFFICHES DU FILM
LES AFFICHES DES PERSONNAGES
LES VIDEOS
Bandes annonces
Bande annonce 1 :
Bande annonce 2 :
Bande annonce 3 :
Bande annonce internationale 1 :
Bande annonce internationale 2 :
Making of
Le making of présenté à la Star War Celebration Europe :
Le best of du panel de Rogue One à la Star War Celebration Europe [avec LE spoiler vers 22’30] :
Le panel du 2 décembre :
Featurette :
Le commencement :
Jyn Erso :
Les créatures :
Extraits
Jyn’s blaster :
Spots tv américains
Strap in :
The greatest weapon :
Protect :
Power :
Together :
Hope :
Dream :
Jyn & Cassian :
Trust :
Breath :
10 days :
[Sources : Birth. Movies. Death., Cinemablend, Collider, Den of Geek, Entertainment Weekly, Flickering Myth, Flicks And The City, IGN, IMDb, Making Star Wars, Screen Rant, Slash Film, The Hollywood Reporter, Variety, Vulture, We Got This Covered]
Crédit photos : ©Lucasfilm
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