Les Trois Mousquetaires – d’Artagnan s’avère un excellent film de cape et d’épée comme on n’en fait plus. Et à voir sur grand écran. Le réalisateur Didier Bourboulon et les deux scénaristes Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte adaptent le célèbre roman d’Alexandre Dumas, récit généreux en péripéties. Les trois hommes ont su conserver le meilleur du livre tout en ajoutant quelques éléments astucieux. Respectant plus souvent l’esprit que la lettre, ils ont créé de nouveaux héros modernes, qui défient la mort, provoquent des duels et n’ont jamais peur de mourir. Le casting est impeccable, le rythme soutenu, l’action efficace et l’histoire aussi rocambolesque que riche d’émotions. Les Trois Mousquetaires – d’Artagnan sort en salles ce 5 avril et sa suite, Les Trois Mousquetaires – Milady, le 13 décembre 2023.

Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï et François Civil incarnent les mousquetaires du roi

Vincent Cassel (Athos), Romain Duris (Aramis), Pio Marmaï (Porthos) et François Civil (d’Artagnan)

Un casting de rêve pour les mousquetaires

Le réalisateur Didier Bourboulon dévoile pourquoi il a choisi ces comédiens afin d’incarner ses mousquetaires. Il trouvait notamment “intéressant de confronter une nouvelle génération d’acteurs, que représentent François Civil et Pio Marmaï, à celles de Romain Duris et Vincent Cassel, qui naviguent dans le cinéma depuis plus longtemps.”

Romain Duris est un acteur caméléon qui sait tout jouer. Il est rock ! Je le trouve idéal, félin et sexy en Aramis. Il a une coquetterie qui lui appartient. Nous avons construit son style et son look ensemble.

Pio Marmaï était idéal en Porthos. C’est un personnage bon vivant et excessif, qui a faim lorsqu’il sort de table ! La personnalité joyeuse et généreuse de Pio engage à le projeter dans ce personnage.

Avec Vincent Cassel est vite venue lors de nos discussions, l’image d’un loup gris pour représenter Athos. Il y a dans le film un très beau dialogue de Matthieu et Alexandre que j’aime beaucoup : ‘Athos tente de noyer ses démons dans l’alcool, mais avec le temps, ils ont appris à nager’. Vincent a su créer ce personnage solitaire et mélancolique.

Quant à François Civil, nous n’aurions pas pu faire ce film avec un autre d’Artagnan que lui. Il a une justesse de jeu rare, en plus d’une puissance physique très forte. Il fait un formidable d’Artagnan à la fois charmant, insouciant et insolent.”

François Civil (d’Artagnan)

Les mousquetaires vus par les acteurs

D’Artagnan par François Civil.

“D’Artagnan se démarque d’abord par sa jeunesse. Il est un jeune gascon de famille noble, mais désargenté. Son nom et son tempérament sont sa seule richesse. Je trouve ce personnage beau dans sa loyauté, son honnêteté, son insolence, sa témérité, sa fougue et sa naïveté. Tout est neuf pour lui. Paris, le corps des mousquetaires qu’il a tant fantasmé, l’amour soudain qui le frappe, les arcanes et les engrenages du pouvoir… Sa fraîcheur était mon point de départ. Il est le héros d’un récit initiatique d’une intensité rare. En moins de 24h, il frôle la mort, voyage, provoque, tombe amoureux, frôle la mort une seconde fois, tue un homme, rencontre un roi et se fait des amis qu’il gardera toujours… Tu parles d’une journée ! Aussi, j’ai aimé faire grandir ce personnage en le faisant interroger l’admiration qu’il porte pour ses camarades mousquetaires. Devenir adulte, c’est aussi questionner ses modèles et s’affirmer.”

Athos par Vincent Cassel

“Il me plaît beaucoup, parce que c’est celui qui relie le mieux les différents épisodes de la saga des Mousquetaires de Dumas. C’est un homme tourmenté, qui porte sur ses épaules le poids de son passé, qui est rongé par le remords, la honte et la culpabilité ; il est vecteur de beaucoup d’émotions. Athos dit qu’il aimerait pouvoir sourire comme d’Artagnan, mais il n’arrive plus à être heureux. Il croit être dans le contrôle de ce qui lui arrive. Il se trouve que je suis plus vieux qu’Athos, il fallait que mon âge s’intègre de manière utile à ce rôle. J’ai donc joué avec cela. J’aime bien associer un personnage à un animal. Pour moi, Athos est un vieux loup. J’ai donc réglé mes combats dans ce sens-là, en ayant en tête que son expérience prime sur sa performance. Il fallait aussi que nos personnages soient caractérisés de manière précise pour qu’on puisse les distinguer, ce qui nous donnait à chacun une partition à jouer. Porthos est libre. Aramis a des principes, mais cela ne l’empêche pas d’être volage. D’Artagnan est vif et droit comme une lame. Et Athos, lui, a de l’expérience : c’est un référent pour ses camarades.”

Romain Duris (Aramis)

Aramis par Roman Duris

“Ce qui est intéressant avec Aramis, c’est qu’il est multiple. C’est un grand séducteur, mais aussi un homme de foi ; il passe constamment de l’un à l’autre, ce qui en devient presque comique. Même si on a moins le temps de développer cet aspect dans le film que dans le roman, cela constituait un bon background pour le jouer. Avec Martin, nous imaginions Aramis en dandy soucieux de son apparence, amateur de bijoux. Pour lui, ‘chaque croix est une conquête’, mais il ne s’agissait pas non plus d’en faire un cynique. Nous avons essayé de le rendre sympathique et sincère. Je me suis imaginé qu’il était amoureux. Pas un séducteur d’un soir, mais un amoureux sincère, tiraillé entre Dieu et les femmes. A chaque fois qu’il est en mission, je l’imaginais sortant d’une histoire d’amour.”

Porthos par Pio Marmaï

“Porthos est un épicurien pur et dur. Il a un appétit insatiable, sans que cela lui fasse pour autant abandonner ses camarades. Il a un vrai côté ‘corporate’ et il est au service des autres. J’aime beaucoup sa tendresse, sa pudeur aussi. Il se dévoile davantage dans la deuxième partie, Milady. Il est évident que Martin m’a proposé ce rôle pour l’énergie que j’ai en moi et que je suis capable de mettre au service d’un personnage. Dans l’imaginaire collectif, Porthos n’attend pas que ça se passe : il fonce, et j’aime ça ! On aurait pu imaginer un Porthos plus âgé. La force de ce casting, il me semble, est de jouer avec différentes générations d’acteurs français, et je trouve qu’une cohérence et une complémentarité s’en dégagent.”

Se préparer à incarner un mousquetaire

François Civil (d’Artagnan)

François Civil

“Il m’a fallu d’abord me débarrasser du poids des interprétations passées : Noiret, Belmondo, Fairbanks, Gene Kelly, Jean Marais, Gabriel Byrne… ça fait lourd ! Pour commencer, j’ai alors simplement essayé de m’imaginer à la place d’un jeune homme de l’époque. Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière m’ont beaucoup nourri. Leurs connaissances de la période, la vie au XVIIème siècle, les forces en présence, l’état d’esprit des gens m’ont été bénéfique. Aussi, nous nous sommes assis tous les quatre avec Martin pour décortiquer ces deux scénarios très denses, car nous tournerions les deux simultanément. Il nous fallait donc avoir en amont du tournage une vision claire sur l’histoire et les trajectoires diverses pour ne rien rater pendant les huit mois de tournage.

Il m’a fallu aussi préparer le rôle physiquement. Déjà, être dans une forme qui me permettrait de tenir la cadence durant ces longs mois, mais surtout apprendre l’escrime, les chorégraphies de combat et devenir le meilleur cavalier possible. Domaines dans lesquels j’étais entièrement novice. Un peu plus de six mois avant le début du tournage j’ai commencé tout ça à raison de deux trois fois par semaine. Escrime sportive avec Yannick Borel (champion olympique), et ‘voltige’ à cheval avec Marco Luraschi, qui est d’ailleurs ma doublure dans les films. L’idée était que je devienne le meilleur cavalier possible pour pouvoir effectuer certaines cascades moi-même, ce que nous avons fait !

Une fois ces bases solides, il était temps de travailler les chorégraphies des plans séquence avec Dominique Fouassier et son équipe de cascadeurs. L’excellence des gens qui m’ont accompagné a forcé mon exigence envers moi-même.”

Vincent Cassel (Athos) et Eva Green (Milady)

Vincent Cassel

“L’avantage de faire ce métier depuis quarante ans, c’est qu’on finit par avoir un bagage. J’ai déjà manié des armes et suis souvent monté à cheval. Il fallait juste s’y remettre, car la gestuelle devait être juste. Les premiers jours sont difficiles, puis la confiance revient. Selon que vous tournez un western ou un film de cape et d’épée, les montes sont différentes. Athos étant vrai noble. Sa monte rappelle son rang ; sa main est basse, près de la selle.

J’ai tenu à ce qu’Athos ait les cheveux longs, parce que cela me permettait de jouer avec son âge et avec ses humeurs, quand on le cueille après une nuit d’amour ou qu’il est sur le point de se faire trancher la tête. Quand on lui coupe les cheveux, c’est un déshonneur, il se retrouve comme les autres. Je sortais d’un tournage dans lequel j’avais les cheveux très courts et pas de moustache, j’avais donc toute la latitude pour inventer l’apparence d’Athos et je m’y suis appliqué. On a ainsi dosé la teinte poivre et sel de ses cheveux et de sa moustache afin de trouver l’allure de ce loup gris, triste et fatigué.”

Romain Duris

Pio Marmaï (Porthos) et Romain Duris (Aramis)

“Très tôt, Martin nous a dit qu’il souhaitait s’éloigner de toutes les images préexistantes des mousquetaires. Nous avons pris des cours et répété avec des cascadeurs très au fait des combats d’épée, des postures d’attaque et de défense. Je partais de rien, car à part un peu de boxe quand j’étais jeune, je n’avais pratiqué aucun sport de combat. Nous avons travaillé l’escrime avec Yannick Borel, qui a été champion du monde. Puis, nous sommes passés à l’épée, et à la combinaison épée-fusil-couteau-pistolet. À côté de cela, nous pratiquions l’équitation. Nous prenions cet entraînement très au sérieux, car il s’agissait d’être crédibles et précis. Il fallait que les combats paraissent naturels et violents, sans que personne ne se fasse mal. Martin ne souhaitait pas de doublure, il fallait donc bien se former, d’autant plus qu’on tournait des plans séquences caméra à l’épaule. C’était comme une chorégraphie à effectuer avec des armes qui pèsent lourd et qui peuvent blesser si on est maladroit.

Ce que j’aime dans ce genre de préparation qui court sur plusieurs mois, c’est que cela nous fait rêver à nos personnages. C’est déjà une forme de concentration.”

Pio Marmaï

Pio Marmaï (Porthos)

“C’était une aventure inédite pour moi. Nous avons suivi plus de deux mois de coaching d’équitation chez le dresseur Mario Luraschi. Il nous a fallu nous préparer et régler les cascades six mois avant le tournage. Nous nous entraînions dans un gymnase avec de faux décors pour avoir une idée du rendu visuel. Puis, nous avons répété les scènes de combat pendant deux mois, individuellement et collectivement. Nous devions être fin prêts sur le plateau, car nous tournions des plans-séquences et les combats devaient être spectaculaires et crédibles. Ces combats sont violents, car l’époque dans laquelle ils s’inscrivent l’est aussi, il fallait donc bien se préparer physiquement.

Je précise aussi que j’ai pris dix kilos pour ce rôle. J’en ai mangé du jarret de porc avec couenne pour jouer Porthos ! Martin souhaitait que je sois épais, costaud. Or, quand on prend du poids, on n’a pas la même rythmique dans le jeu. Mes gestes étaient plus denses, mes coups portés avaient plus de poids. Mais il fallait que tout aille vite et soit ultra-précis. C’était comme un ballet à effectuer et pour que tout cela soit fluide et crée une impression de véracité, il a fallu répéter nos gestes indéfiniment. Avec dix kilos de plus, six kilos de mousquets, deux dagues et des épées, soit douze kilos de matière, de cuir, de métal sur le dos, j’avais l’impression d’être une enclume ! Ma démarche était plus lestée, par la force des choses.”

Les mousquetaires : François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris et Pio Marmaï

François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris et Pio Marmaï

S’habiller en mousquetaire

Didier Bourboulon a engagé Thierry Delettre, le créateur de costumes, afin de vêtir ses mousquetaires. “Ses créations sont magnifiques ! Il a su interroger le XVIIe siècle avec un nouveau regard. J’avais peur de la figure attendue de la tenue du mousquetaire. Je cherchais au contraire, la saleté, l’authenticité ! Le sujet du chapeau à plumes nous a beaucoup occupés. J’en avais peur au début, et puis finalement, ils étaient tellement beaux que j’en voulais partout ! Nous avons trouvé, je crois, un juste équilibre, en nous positionnant à mi-chemin entre les mousquetaires et les cow-boys.”

D’Artagnan

“Sur l’impulsion de Martin, Thierry a su dépoussiérer l’image galvaudée qu’on a de cette époque et celle des mousquetaires eux-mêmes,” renchérit François Civil. “Le travail qu’il y a eu sur les différentes matières est époustouflant. Non seulement les costumes sont sublimes, mais ils sont également ‘praticables’. A l’épreuve de la poussière, de la pluie, des combats, des courses, des chutes… Ils nous ont donné la stature du mousquetaire.”

Athos

Vincent Cassel (Athos)

“Nous sommes vite tombés d’accord avec Martin et son équipe pour qu’Athos soit vêtu de teintes sombres,” remarque Vincent Cassel. “Nous avons élaboré son apparence au fur et à mesure. Il fallait jouer avec les codes du western, mais sans tomber dedans. Du fait de mon expérience, je tenais aussi à ce que mon costume soit confortable, c’est-à-dire chaud, souple et léger, parce qu’on allait beaucoup bouger en extérieur. J’ai aussi demandé à porter un foulard, car je veux bien qu’on joue avec les poils du torse qui apparaissent pour rendre sexy mon personnage, mais je ne veux pas me cailler les miches en tournant de nuit par 5 degrés ! En outre, ce foulard ajoutait à la noblesse de mon personnage, donc c’était parfait.”

Aramis

“Aramis est précieux, coquet,” souligne Romain Duris. “On peut imaginer qu’il choisit précisément ses habits et se regarde dans la glace. Une fois qu’on s’est mis d’accord avec Martin et le chef costumier Thierry Delettre sur son allure de cow-boy dandy, j’ai oublié le costume pour me sentir le plus libre, naturel et moderne possible.”

Porthos

“Porthos a quelque chose d’instinctif et bestial, il n’est pas académique, ne fait pas dans la demi-mesure, démarre au quart de tour et se bat avec tout ce qu’il trouve,” révèle Pio Marmaï. “Les costumes et accessoires étaient donc primordiaux. Visuellement, il fallait pouvoir l’identifier dans les scènes de baston. J’avais donc toujours deux flingues avec moi. Je suis celui qui tire le plus, mais Porthos peut aussi saisir une bûche ou une pierre qui traîne par terre et s’en servir pour se défendre.”

Parler comme au XVIIe siècle

Eric Ruf (le cardinal de Richelieu), Marc Barbé (le capitaine de Tréville), Pio Marmaï (Porthos), ROmain Duris (Aramis), Vincent Cassel (Athos) et François Civil (d’Artagnan)

Le film reste fidèle à la langue française du XVIIe siècle tout en lui conférant une certaine modernité. Les acteurs ont tâtonné afin de trouver le ton adéquat pour que les dialogues des mousquetaires sonnent justes. Ils parviennent à manier cette langue, sans jamais “forcer” le jeu. “C’est une langue soutenue et elle est une arme,” explique le scénariste Matthieu Delaporte. “Elle raconte d’où viennent les gens, qui ils sont, quelle est leur appartenance sociale. Mais nous ne voulions pas une langue d’aujourd’hui. Nous voulions qu’elle ait du souffle, sans être celle de Dumas, qui est trop empesée. Il fallait donc réécrire.”

Les comédiens lui donnent un débit plus actuel. “C’était une adaptation permanente pour ne pas tomber dans quelque chose de trop moderne, ni de trop sophistiqué,” précise Vincent Cassel. “Il fallait réduire la rythmique, car les dialogues étaient très écrits,” poursuit Pio Marmaï. “Il ne fallait pas les rendre anecdotiques, naturalistes, ni emphatiques, c’était donc un entre-deux à trouver.”

La vraie complicité des acteurs

François Civil (d’Artagnan) et Lyna Khoudry (Constance)

François Civil

“Nous nous sommes rencontrés quasiment comme dans le roman : en croisant le fer. C’est à un cours d’escrime que nous nous sommes vus la première fois… Je dois avouer que je n’ai pas gagné un seul match ! Ensuite, notre bonne entente immédiate a suffi à cimenter la camaraderie de l’histoire.”

Vincent Cassel

“Il était central, pour ce film, que l’alchimie opère entre les acteurs. J’étais très curieux de rencontrer Pio Marmaï et François Civil, et heureux de retrouver Romain Duris. Une franche camaraderie s’est installée entre nous quatre. Nous étions comme les mousquetaires du film ! On se serrait les coudes. Je crois qu’il y avait de l’admiration mutuelle entre nous tous. J’ai découvert Pio et son énergie dingue. Il me fait penser à Patrick Dewaere, la dépression en moins. Romain, je lui ai toujours trouvé un charme fou. Il est parfait en Aramis. Et qui mieux que François Civil pour jouer d’Artagnan aujourd’hui ? Il a un côté chien fou, malin, mêlé de candeur, qui est idéal pour ce rôle.”

Romain Duris (Aramis)

Romain Duris

“Cela s’est fait très vite. Une des chances de ce casting, c’est que nous nous sommes entendus très tôt et très bien. Je connaissais bien Vincent Cassel, j’avais croisé Pio Marmaï et j’ai fait la connaissance de François Civil, avec qui je me suis tout de suite senti en phase. Nous nous sommes beaucoup amusés et trouvions même dommage qu’une caméra ne filme pas le off de ce tournage ! Nous étions souvent hilares tous les quatre ensemble. J’espère que notre entente se sent dans le rendu à l’écran, car elle était bien réelle et c’était une chance.”

Pio Marmaï

“François Civil et moi nous connaissons bien dans le travail et dans la vie. L’idée de jouer avec lui me réjouit toujours beaucoup. Je sais que je vais pouvoir m’appuyer sur lui, qui assure un max ! Il a une disponibilité et une générosité comme j’en ai rarement vues. Je connaissais Romain Duris et Vincent Cassel, mais nous n’avions pas encore travaillé ensemble. Je me doutais que nous allions bien nous entendre, et ce fut le cas. Il faut dire que nous avons passé presque un an ensemble entre les répétitions et le tournage, ce qui crée une certaine connivence. L’énergie a vite circulé entre nous.”

Crédit photos : © Chapter 2 – Pathé Films – M6 Films