Kirk Douglas, une des dernières grandes légendes d’Hollywood, fête ses 100 ans ce 9 décembre 2016. Voici 7 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur lui.

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1 – De Issur Danielovitch à Kirk Douglas

kirk-douglas-1939Né à Amsterdam, dans l’Etat de New York, sous le nom d’Issur Danielovitch, il a grandi sous celui d’Izzy Demsky. Son oncle paternel, un émigré russe, avait adopté ce patronyme à son arrivée aux Etats-Unis. Mais après son diplôme en art dramatique, Izzy Demsky a cherché avec ses copains acteurs quel nom lui apporterait fortune et gloire. Il voulait que ce nom commence par un D mais que ce ne soit ni Danielovitch ni Demsky. Il a considéré « Norman Dems » jusqu’à ce que quelqu’un suggère « Douglas ». Il a tout de suite aimé ce nom. Le prénom a pris plus de temps. Quand quelqu’un a suggéré « Kirk », il a trouvé que cela sonnait bien. Il n’a réalisé que plus tard qu’il adoptait un nom à consonance très écossaise.

2 – Une tête de nazi

Kirk Douglas a voulu rejoindre le Théâtre Yiddish de New York. Quand ceux qu’ils l’ont auditionné ont vu ses cheveux blonds et ses yeux bleus, ils lui ont dit : « Quand on aura un rôle pour un nazi, on vous appellera. »

3 – Perdu dans van Gogh

kirk-douglas-vangoghIl a failli se perdre dans le personnage de Vincent van Gogh qu’il a joué pour La vie passionnée de Vincent van Gogh de Vincente Minelli. Il s’est en effet senti trop proche de lui. Il lui ressemblait physiquement et au moment où il l’a incarné, il avait l’âge du peintre quand il s’est suicidé. Kirk Douglas devait parfois s’empêcher de toucher son oreille pour vérifier si elle était encore là. Il a repris le contrôle alors qu’il sentait la folie l’envahir.

4 – Qui est le plus fort ?

Quand il a commencé le métier d’acteur, Kirk Douglas ne fumait pas. Pour son premier film, L’Emprise du crime, le réalisateur Lewis Milestone lui a demandé d’apprendre à fumer pour son rôle. Ce que Kirk Douglas a fait. Il a ensuite fumé deux paquets par jour pendant des années. Puis il s’est souvenu comment son père avait arrêté. Son médecin lui avait dit que s’il continuait, il allait mourir. Il a alors sorti une cigarette de son paquet, l’a regardée et lui a dit : « Qui est le plus fort ? Toi ou moi ? Moi ! » Et il a rangé la cigarette dans le paquet. Kirk Douglas a fait pareil.

kirk-douglas-100-bis5 – Sauvé du suicide par une dent

Quand il a eu son accident vasculaire cérébral en 1996, Kirk Douglas a pensé se suicider. Pour lui, s’il ne pouvait pas parler, il ne pouvait pas jouer. Il a mis le canon d’un revolver dans sa bouche et s’est cogné une dent avec. La douleur l’a fait rire. Ce qui a arrêté son geste. Aujourd’hui, il invente même des blagues sur le sujet : « Que peut faire un acteur quand il ne peut plus parler ? Il attend que les films muets reviennent à la mode. »

6 – Vol d’étoile

Quatre étoiles ont été volées sur le Walk of Fame à Hollywood : celles de Kirk Douglas, James Stewart, Gene Autry et Gregory Peck. Seules celles de Gene Autry et de Gregory Peck n’ont jamais été retrouvées. Celle de Kirk Douglas a été dérobée en 2000 alors qu’elle avait été descellée du sol à cause de travaux de construction sur Hollywood Boulevard. Elle a été récupérée chez un ouvrier du bâtiment employé sur le site de construction en question. Sérieusement endommagée, elle a dû être refaite.

Autoportrait

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7 – « J’ai essayé. »

Kirk Douglas a déjà choisi son épitaphe : « J’ai essayé.  » Pour lui, tout ce que vous pouvez faire dans la vie, c’est essayer de faire de votre mieux. Si vous échouez, vous pouvez au moins dire que vous avez essayé. Il s’est inspiré d’une réplique de Vol au-dessus d’un nid de coucou. Il avait acheté les droits du livre mais n’a jamais trouvé personne pour le porter au cinéma – projet que réalisera son fils, Michael Douglas, en 1975. Kirk Douglas a alors payé de sa poche pour que le livre soit au moins adapté en pièce de théâtre à Broadway en 1963. Dans une scène, Randle P. McMurphy essaye d’aider les autres patients à s’échapper de l’asile en arrachant un évier du mur. Sans succès. Alors qu’il quitte la salle, il se retourne vers les autres internés qui le regardent et leur lance : « Mais j’ai essayé, bon sang ! J’ai essayé ! »

 

 

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