Denis Villeneuve réalise son rêve en adaptant Dune, le roman de Frank Herbert de 1965. Son film plonge le spectateur dans un récit initiatique sur fond de rivalités familiales, de conflits tribaux, d’oppression sociale, d’histoire d’amour et de catastrophe écologique sur une planète de sable. Il offre une expérience cinématographique fantastique à la fois spectaculaire et intime. En voici les coulisses. Dune sort en salles ce 15 septembre.
L’histoire
Dans un futur lointain de l’humanité. Dune, appelée aussi Arrakis, est la planète la plus dangereuse de l’Univers Connu. Sa chaleur y est intolérable, ses tempêtes de sable apocalyptiques et ses vers des sables redoutés et vénérés comme des dieux. Cette terre est pourtant l’objet d’âpres disputes depuis des générations. Elle est en effet la seule source de l’Epice, une drogue extrêmement rare dont dépend l’existence humaine. L’Empereur Shaddam IV a donné ce fief au Duc Leto Astréides. Ce dernier débarque sur Dune avec sa concubine Dame Jessica, son fils Paul et ses plus fidèles sujets et soldats. Il prend alors le contrôle de l’exploitation de l’Epice qui, jusqu’ici, avait enrichi son ennemi juré, le Baron Harkonnen.
Dune vu par son réalisateur
« J’ai découvert le livre quand j’étais adolescent, explique Denis Villeneuve. J’ai été totalement fasciné par sa poésie, par son propos sur la nature car le vrai protagoniste de Dune, c’est la nature. À l’époque, j’étais étudiant en sciences, et j’hésitais entre devenir réalisateur ou biologiste. Du coup, l’approche d’Herbert de l’écologie me semblait nouvelle, riche, poétique, puissante. Son regard sur la nature était absolument fascinant, qu’il déployait à travers les magnifiques écosystèmes de son invention. Son exploration de l’impact et du chaos générés par le colonialisme était une métaphore du XXème siècle, toujours valable aujourd’hui. C’est dans ce contexte qu’évoluait un jeune homme se débattant avec son identité, et tâchant de trouver sa place dans le monde. Tout comme moi à l’époque. La manière dont Paul découvre son identité à travers une autre civilisation était, à mes yeux, extraordinaire. »
Un tableau idyllique
Le casting
Denis Villeneuve rêvait de faire Dune depuis longtemps et avait déjà des comédiens en tête comme Timothée Chalamet pour interpréter le héros, Paul Astréides. « Il n’y a pas eu de casting ! Je n’envisageais que Timothée. Je n’avais pas de plan B. Autrement dit, je tournais Dune avec Timothée Chalamet, un point c’est tout. Par chance, je n’ai pas eu de mal à le convaincre parce qu’il adorait le scénario et qu’il avait envie de travailler avec moi. Il y en a eu beaucoup d’autres comme lui pour lesquels je ne pouvais m’empêcher de me dire ′C’est lui, c’est elle′. C’est comme ça que j’ai fait le casting de Dune. Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’ils ont tous dit oui. J’étais comme un enfant dans un magasin de bonbons. En réalité, la métaphore du magasin de bonbons n’est pas assez forte ! »
L’esthétique
« D’entrée de jeu, on a décidé d’utiliser le format IMAX pour plusieurs passages entiers du film, comme les visions de Paul, les scènes de rêve et de désert, explique le chef-opérateur Greig Fraser. On tournerait le reste en 2,35. Pour préserver l’impact de l’IMAX sur le public, il fallait s’en éloigner de temps en temps. On a aussi tourné les séquences de désert à l’épaule. Mais le reste de cet univers était surtout censé évoquer un tableau, et c’est ainsi qu’on l’a abordé. »
« Sur le plan chromatique, on a testé plusieurs pistes, ajoute Greig Fraser. Denis voulait qu’Arrakis soit rude et désolée, hostile à tout étranger. On a donc essayé de ne jamais avoir de ciel bleu. Il y a énormément de films tournés dans le désert où le sable est jaune et le ciel est bleu. On s’en est écartés au profit d’un sable délavé et d’un ciel blanc ».
D’après Greig Fraser, l’équipe s’est longuement interrogée pour savoir s’il était préférable de tourner en numérique ou en pellicule. « On s’est dit que tourner avec l’Arri Alexa nous offrirait la chaleur et la dimension humaine nécessaires à l’histoire sans la dimension nostalgique inhérente à la pellicule. On a donc tourné en numérique. Mais une fois le film monté, notre laboratoire Fotokem l’a transféré sur pellicule pour obtenir un négatif. Ils ont ensuite scanné et réintégré ce négatif de sorte que le film a subi un processus analogique. »
Etre fidèle à l’esprit du livre
Les décors
Denis Villeneuve ne voulait pas s’appuyer massivement sur les effets visuels, sauf nécessité absolue. Il tenait à tourner physiquement autant de scènes que possible, avec d’authentiques éclairages, de véritables reflets et jeux d’ombres. Il souhaitait que les acteurs soient vraiment au contact du sable, de la poussière et de la terre. La production a donc tourné en décors réels en Hongrie, en Jordanie, à Abu Dhabi et en Norvège.
« Mon but était d’envisager l’univers du film avec humilité de sorte que les fans de la première heure du livre reconnaissent les descriptions de Frank Herbert, sa façon de représenter ou de décrire la moindre chose – objet, meuble, pièce, bâtiment, architecture, lumière, confie Denis Villeneuve. Je voulais que tout soit aussi fidèle à l’esprit du livre que possible et inspiré par la nature : la lumière, le vent, la sensation de la poussière. Dune est un univers monumental qui ne ressemble à rien de ce qu’on connaît. »
Le chef décorateur Patrice Vermette a rassemblé des images pour un « cahier de tendances », regroupant des photos de pays aussi variés que l’Égypte et la Norvège, des éléments d’architecture ou encore des clichés des guerres du Golfe et d’Afghanistan. Puis, il a intégré ce cahier à sa bible d’illustrations, dans laquelle il a ajouté des images de chacun des décors, accessoires et costumes. Chaque département technique a ensuite reçu un exemplaire de cette bible.
Patrice Vermette a construit un univers qui dégage un sentiment écrasant de puissance. Les décors sont gigantesques et semblent menacer les acteurs. Les murs et les sols en pierre brute composent un arrière-plan sévère qui tranche avec le mode de vie des personnages.
Tourner en Jordanie
L’équipe a passé quatre semaines dans le Wadi Rum, dans le sud de la Jordanie, sous le contrôle et la protection de plusieurs groupes de Bédouins vivant là. Le Wadi Rum est aussi connu sous le nom de Vallée de la lune, en raison de son paysage irréel, taillé dans le granite et le grès. C’est là que Denis Villeneuve a tourné certains extérieurs d’Arrakis dans des décors naturels. C’est aussi là que la production a réalisé certains effets visuels et filmé les prises de vues aériennes par hélicoptère.
L’un des autres sites de tournage en Jordanie se trouvait dans une région connue sous le nom de Dunes militaires, à la frontière avec Israël. Le lieu, utilisé pour des entraînements militaires, est inaccessible au public. L’équipe de Dune est la première autorisée à y tourner.
Avant l’arrivée de l’équipe technique, le régisseur d’extérieurs Nick Oliver et ses assistants ont construit un camp de base dans la région. « Il n’y a aucune infrastructure dans cette partie de la Jordanie, rien que du sable. Il a fallu six semaines et environ 200 ouvriers pour préparer le camp et disposer de tout ce dont on avait besoin. On a créé une gigantesque infrastructure : des petits bâtiments préfabriqués, un réseau de communication portable et des cabines pour les acteurs. Des compresseurs protégeaient le matériel et les composants électroniques du sable. Dès qu’on avait terminé quelque part, on s’acheminait vers la zone de tournage suivante et on recommençait. »
Un style moderne-médiéval
Les costumes
Les créateurs de costumes Jacqueline West et Bob Morgan ont conçu la totalité des vêtements de Dune. « Je voulais que les costumes fassent penser à un film historique, explique Denis Villeneuve. Quand on lit le livre, on a l’impression qu’il s’agit d’un roman écrit dans le futur et retrouvé par une sorte d’historien étrange qui aurait utilisé une machine spatio-temporelle. J’entendais restituer cette sensation à travers les costumes. Je souhaitais qu’ils aient l’air authentique et qu’on s’éloigne de la fantasy. Je désirais qu’on soit plus ancré dans la réalité de ce que vivent les personnages dans leur environnement ou en raison de leur statut social. Le résultat devait être aussi réaliste, cru et authentique que possible. »
« Cette histoire est une aventure tant psychologique que philosophique, d’une grande complexité et aux multiples facettes, regorgeant de références au mysticisme et à l’histoire, remarque Jacqueline West. C’était une mission colossale, car il fallait concevoir énormément de costumes futuristes sans aucune référence précise. Denis ne voulait pas réaliser un film de science-fiction traditionnel. Dès le départ, il a déclaré ′Ni navettes spatiales, ni extra-terrestres′. Il tenait vraiment à ce que le film soit davantage axé sur la psychologie des personnages. »
« Denis parlait beaucoup des nomades, des peuples du désert, des différents déserts du monde et de la manière dont les gens s’y habillent pour survivre, poursuit-elle. On a regardé quantité de tableaux et j’ai étudié énormément de références médiévales. J’ai aussi beaucoup analysé de tableaux de Goya. Ils me fascinent par leurs représentations de la religion et du bien et du mal. Il y avait aussi des références à la mythologie grecque dans le roman. »
« Le côté pratique devait cependant primer sur le style, continue Bob Morgan. Tous les costumes devaient toujours permettre aux personnages de survivre, particulièrement dans le désert. Dans le même temps, ils devaient être crédibles dans un monde où la technologie n’a rien d’informatisé et où elle a l’air presque mécanique et primitive par rapport à notre conception du futurisme. On a nommé cette esthétique ‘moderne-médiévale’. »
Le distille
Cette combinaison intégrale high-tech portée par les Fremen, le peuple d’Arrakis, possède un système sophistiqué de recyclage des liquides organiques. Elle leur permet de survivre dans le désert. L’artiste Keith Christensen, concepteur de costumes, l’a dessinée. « Le distille, plus que tout autre vêtement, doit avoir l’air parfaitement fonctionnel, puisqu’il recycle les liquides organiques en eau potable, explique Bob Morgan. Il doit aussi être près du corps et bien tomber malgré les différentes morphologies des acteurs. Le défi a été de le rendre à la fois fonctionnel et beau. Nous avons ajouté des capes et des capuches de voilage, qui font presque office de camouflage. Leurs tonalités sable et l’amplitude fluide complètent bien le gris de la combinaison. Les mouvements des voilages dans le vent apportent aussi une touche romantique. »
Un monstre crédible
Le Baron Harkonnen
Donald Mowat, chef-maquilleur, chef-coiffeur et prothésiste, estime que le Baron Vladimir Harkonnen, incarné par Stellan Skarsgård, était le personnage de Dune le plus difficile à maquiller. « C’était une tâche immense, car Stellan Skarsgård est dans une combinaison prosthétique recouvrant tout le corps, qui le représente ‘nu’. Avec un tel personnage, le maquillage peut emprunter la mauvaise direction en un rien de temps. Cela peut devenir risible, car dès qu’on met un acteur dans un tel costume, on pense à Austin Powers. »
La création de la combinaison par les artistes prothésistes suédois Love Larson et Eva von Bahr a été longue et difficile. Un moulage du corps de l’acteur a tout d’abord été réalisé, comprenant visage et tête. La patience du comédien a impressionné le duo. « Stellan a été incroyable, reconnaît Love Larson. Il a dû se tenir debout et immobile parfois pendant deux heures recouvert d’une épaisse couche de silicone. Des bandes de plâtre servaient de structure et maintenaient la forme du silicone. La tête et les épaules ont été réalisées séparément. Cela a dû être très oppressant mais Stellan ne s’est jamais plaint. »
Six combinaisons ont été créées dans les ateliers de Stockholm. L’équipe suédoise habituelle a été mobilisée, rejointe par deux sculpteurs espagnols pour achever le moulage du corps. Les scènes où le Baron Harkonnen est dans son bain ont représenté une difficulté supplémentaire. « On a fait des essais avec la totalité de la combinaison dans l’eau, se souvient Eva von Bahr. On a vite constaté qu’elle flottait trop et que ce serait difficile de faire aller le baron sous l’eau. Et quand on arrivait à mettre le Baron dans l’eau, la combinaison agissait comme une éponge. Elle absorbait trop de liquide et devenait si lourde qu’il était presque impossible de le sortir de l’eau. »
Le Baron Harkonnen est aussi capable de flotter dans les airs. Pour ces séquences, les techniciens ont percé des trous dans la combinaison afin d’y installer les sangles des harnais.
Endosser la combinaison entière demandait près de sept heures. « Il faisait très chaud dans ce costume si bien que Stellan enfilait d’abord une combinaison rafraîchissante, ce qui le soulageait un peu, détaille Eva von Bahr. On commençait alors à lui installer sa prothèse crânienne pour cacher ses cheveux. On ajoutait ensuite celle du cou et enfin celle du visage. Cette dernière était l’une des plus grandes. Puis, on complétait avec le menton, suivi de chaque pommette séparément et enfin des lobes d’oreilles. L’étape suivante consistait à fixer les prothèses des mains de presque 4 kg par-dessus les phalanges de Stellan. Enfin, on lui mettait sa sous-combinaison musculaire suivie par celle imitant la peau. »
Un univers bien réel
Un grain de folie
Pour créer les tempêtes de sable, le superviseur des effets spéciaux Gerd Nefzer s’est procuré de la poussière qui s’harmonisait avec les teintes du sable de Jordanie. La recherche a pris des semaines. « La couleur devait parfaitement s’accorder et la poussière devait bien voler dans les airs, explique-t-il. On a eu recours à un produit naturel dont on se sert habituellement en maquillage. Il fallait veiller à ce que les acteurs et les équipes puissent respirer et éviter tout problème de santé. On a donc fait en sorte que la poussière reste le plus loin possible des acteurs. Et on l’utilisait seulement quand les caméras tournaient. »
Pour créer les vibrations des vers des sables géants qui se déplacent, Gerd Nefzer a fait construire une plateforme sous le sable en Jordanie et y a acheminé dix machines à vibrer. Il a ensuite fait des tests avec plusieurs types de sable. A la fin, il a combiné de grandes pales de bois avec les puissantes machines à vibrations en dessous.
Les ornithoptères
Parmi les créations du chef décorateur Patrice Vermette, les ornithoptères font partie des plus ambitieuses. Ces immenses véhicules volants peuplent les cieux d’Arrakis. Patrice Vermette les a inventés en collaboration avec le graphiste George Hull et le directeur artistique David Doran. « L’ornithoptère est un vaisseau qui vole comme un oiseau, explique Patrice Vermette. Il possède des ailes qui bougent très vite, comme un colibri ou une libellule. Il mesure 39 m d’envergure et 23 m de long. Je me suis inspiré d’oiseaux, d’insectes et d’hélicoptères. Leur allure a évolué a mesure qu’on créait l’univers du film à l’architecture anguleuse.Cela a été un tour de force d’ingénierie de mettre au point un engin capable de fonctionner. BGI, une société londonienne de fabrication d’accessoires, les a construits et livrés en Jordanie. »
La livraison des deux ornithoptères – un grand de 23 m et un petit de 15 m – a été un défi logistique. Patrice Vermette a insisté pour qu’ils soient transportés en Jordanie totalement montés afin d’éviter un assemblage sur le plateau. Les producteurs ont donc loué un avion Antonov. Une fois sur place, les engins, pesant respectivement 10 et 2 tonnes, ont été acheminés par grues sur le plateau puis installés sur une Dolly spécialement conçue pour les scènes de vol.
L’équipe des effets spéciaux a conçu et testé toutes les installations qui devaient être parfaitement sécurisées, car les acteurs étaient à l’intérieur. « Le résultat devait avoir l’air assez acrobatique surtout quand les ornithoptères volent à travers les tempêtes de sable, si bien que parvenir à l’équilibre a été délicat, précise Gerd Nefzer. Le plus souvent, on utilise des plateformes aériennes comme celles des simulateurs de vol de l’armée de l’air. Ce système permet de reproduire presque tous les mouvements et la force de gravité. »
La voix de Dune
Le son du sable
Les monteurs son Mark Mangini et Theo Green ont exploré le son que génère le sable. Très en amont, les deux hommes ont évoqué les éléments sonores récurrents de l’histoire, comme le marteleur utilisé par les Fremen pour attirer les vers des sables. « J’ai réalisé qu’une dune de sable, contrairement à la plupart des lieux où nous vivons, résonne, raconte Theo Green. On entend quelqu’un qui marche à 100 m de distance. »
« Theo et moi avons passé une journée dans le désert à fabriquer des éléments audio pour les ‘sables sonores’ et, notamment, en enterrant des hydrophones – des micros utilisés sous l’eau – sous le sable et en tapant dans du métal pour obtenir l’effet de martèlement, explique Mark Mangini. On a capté un son très novateur, comme un grognement étouffé. Dans le film, grâce à ces sonorités, le désert devient presque un personnage à part entière, doté d’une voix. »
La musique
« Le compositeur Hans Zimmer a été inspiré par le bruit du vent et du sable, car sur Dune, le rythme définit tout, raconte Denis Villeneuve. Le rythme, c’est la vie et cela peut être la mort aussi, parce qu’il attire les vers des sables. Du coup, on s’est dit que la manière dont on allait aborder le rythme allait être incomparable. »
« Hans a fait de nombreuses expérimentations pendant le tournage, continue le réalisateur. Il cherchait à définir un nouveau langage musical. Il répétait que leur musique était d’une autre époque, d’une autre planète. Hans voulait créer un paysage sonore inédit. Il a passé des mois à créer de nouveaux instruments, à définir, concevoir et chercher de nouveaux sons, à repousser encore les limites. Hans a intégré des rythmes spasmodiques et des ruptures qui, j’en suis convaincu, sont essentiels à la bande originale. »
Hans Zimmer et Denis Villeneuve s’accordaient aussi sur le pouvoir de la voix humaine. « Denis et moi étions d’accord pour dire que les personnages féminins de l’histoire, en particulier les puissantes Bene Gesserit, seraient les moteurs du récit, souligne le compositeur. La musique repose donc principalement sur des voix féminines. »
La suite
« J’envisage Dune comme une déclaration d’amour au cinéma sur grand écran, avoue Denis Villeneuve. C’est comme cela que j’ai rêvé, conçu et finalisé le film. Mais cette histoire est trop complexe pour que je la raconte en un seul opus. Pour moi, malgré les difficultés – car il s’agit du film le plus important et complexe de ma carrière –, Dune est comme un avant-goût, un hors d’œuvre de la deuxième partie qui reste à venir, et qui sera le plat principal. » Dune Part Two sortira en France le mercredi 18 octobre 2023.
Crédit photos : © Warner Bros.