Les meilleures répliques de Maggie Smith dans Downton Abbey

La meilleure réplique de Lady Grantham dans Downton Abbey reste « C’est quoi un week-end ? » alors qu’elle découvre qu’il existe le repos hebdomadaire pour les salariés. La comtesse douairière Violet Crawley, interprétée par la merveilleuse Maggie Smith, a dans son escarcelle tout ce qu’il faut de maximes, bons mots et autres sarcasmes pour traverser la vie la tête haute. A utiliser sans modération et en toute circonstance. L’intégrale de Downton Abbey – 6 saisons – est disponible en dvd.

Sur l’amitié

– J’ai plein d’amis que je n’aime pas.

– Il n’y a rien de plus simple que d’éviter les personnes que nous n’aimons pas. Eviter ses amis, voilà un vrai défi !

– Un ami malchanceux est pénible. Une connaissance malheureuse est intolérable.

– Si je retirais mon amitié à tous ceux qui ont dit du mal de moi, mon carnet d’adresses serait vide.

Sur l’amour

– L’amour ne triomphe pas de tout mais il peut triompher de beaucoup de choses.

– L’amour est une motivation bien plus dangereuse que l’aversion.

– Je crois en l’amour. De brillantes carrières et des vies prospères sont rarement menées sans un minimum d’amour.

– L’amour véritable n’est jamais un long fleuve tranquille.

Sur le mariage

– D’une manière ou d’une autre, tout le monde se retrouve devant l’autel en cachant la moitié de sa vie.

– Mariage en mai, jour de regret.

– [à Edith] Tu devrais vraiment aller te coucher. Aucune mariée ne veut avoir l’air fatigué à son mariage. Cela signifie qu’elle est anxieuse ou qu’elle a fait des bêtises.

– [à propos du futur marié devant l’autel] On dirait qu’il attend une correction du proviseur.

Sur le couple

– Mon mari était un grand voyageur. Alors j’ai passé beaucoup de soirées agréables sans comprendre un mot de ce qu’il disait. Le secret est de garder le sourire et de ne jamais prendre un air désapprobateur.

– Je connais plusieurs couples qui sont parfaitement heureux sans s’être parlé pendant des années.

– Trop de vérité dans un couple n’est jamais bon.

– [sur le fait qu’elle ne prend jamais partie dans la rupture d’un couple] Parce qu’en dépit de tous les efforts que le couple fait pour être honnête, personne ne connaît jamais tous les faits.

Sur la famille

– Aucune famille n’est ce qu’elle semble être.

– [quand sa belle-fille, Cora, dit qu’elle a raison] Quelqu’un peut-il noter cela par écrit ?

– C’est le rôle des grand-mères de se mêler de tout.

Sur les hommes

– Si tu épouses Matthew maintenant alors que son avenir tout entier est en danger, il t’aimera jusqu’à la fin de ses jours.

– Je connais les hommes au sens moral exacerbé. Si elle ne veut pas de lui alors qu’il est peut-être pauvre, il ne voudra pas d’elle quand il deviendra riche.

– Une femme de mon âge sait mieux faire face à la réalité que la plupart des hommes.

– Les hommes n’ont aucun droit.

– Les hommes ne remarquent jamais rien.

Sur les femmes

– [à propos du fait qu’une femme a le droit d’avoir ses propres opinions] Non, pas tant qu’elle n’est pas mariée. Ensuite, son mari lui dira quelles opinions elle aura.

– Je pense en effet que la place d’une femme se trouve, à terme, à la maison. Mais je ne vois aucun mal à ce qu’elle s’amuse un peu avant d’en arriver là.

– A mon époque, une dame était incapable de ressentir la moindre attirance physique avant d’en avoir reçu l’ordre de sa maman.

– Je suis une femme, je peux être aussi contrariante que je le veux.

Sur les classes sociales

– J’avais raison au sujet de ma femme de chambre. Elle s’en va. Pour se marier ! Comment peut-elle être aussi égoïste ?

– Cela arrive toujours quand vous donnez du pouvoir à de petites gens. Cela leur monte à la tête comme une boisson forte.

– Ne soit pas défaitiste, ma chère, cela fait très classe moyenne.

– Un aristocrate qui défend une réforme, c’est comme une dinde qui défend Noël.

Sur la société

– Cette manie de continuellement réfléchir est très surfaite. Je tiens la guerre pour responsable. Avant 1914, personne ne réfléchissait jamais à rien.

– Il semble difficile que des hommes et des femmes perdent leur gagne-pain uniquement parce qu’il n’est plus à la mode

– Pendant des années, j’ai regardé les gouvernements prendre le contrôle de nos vies. Et leurs arguments sont toujours les mêmes – des coûts plus bas, une plus grande efficacité. Mais le résultat est aussi toujours le même – moins de contrôle par le peuple et plus de contrôle par l’Etat. Jusqu’à ce que les aspirations des individus ne comptent plus. C’est pourquoi il est de mon devoir de résister.

Sur les conflits

– Quand nous lâchons les chiens de guerre, nous devons les suivre où qu’ils nous mènent.

– J’ai été élevé à la dure, je me bats à la dure.

– Quand la raison fait défaut, essayez la force.

Sur la bienséance

– Aucun Anglais ne rêverait de mourir dans la maison de quelqu’un autre. Surtout de quelqu’un qu’il ne connaît pas.

– Aucun invité ne devrait être admis sans que la date de son départ ne soit fixée.

– La présence d’étrangers est la seule garantie d’un comportement correct.

– La vulgarité ne saurait se substituer au trait d’esprit.

– Un manque de compassion peut être aussi vulgaire que des larmes.

Sur la vie

– La vie est un jeu où le joueur doit apparaître ridicule.

– Aucune vie n’est gratifiante quand vous y regardez de plus près.

– L’espoir est un leurre destiné à nous empêcher d’accepter la réalité.

– Toute vie est une suite de problèmes que nous devons essayer de résoudre. Le premier, puis le suivant, et le suivant. Jusqu’à ce que la mort nous emporte enfin.

Sur ses principes

– La vérité n’a aucune importance, ce sont les apparences qui comptent.

– Je ne le déteste pas, c’est juste que je ne l’aime pas. C’est très différent.

– Pardonner, peut-être. Oublier ? Jamais.

– Les principes sont comme les prières. Nobles, bien sûr, mais embarrassants dans une fête.

– Il y a un moment où la méchanceté cesse d’être amusante.

– Il est parfois bon de faire régner la peur pour diriger.

– D’après mon expérience, y réfléchir à deux fois est très surfait.

– Ne laissez jamais la tendresse vous empêcher de fouiner.

Sur sa personnalité

– [sur le fait qu’elle prend tout comme un compliment] Je vous conseille d’en faire autant, cela vous sauve souvent de l’embarras.

– Je ne prendrai pas parti, c’est vrai, mais je ne pense pas être considéré comme quelqu’un de neutre.

– Tu me connais. Ne jamais se plaindre. Ne jamais s’expliquer.

– La culpabilité n’a jamais joué un rôle majeur dans ma vie.

Crédit photos : © ITV