Le métier :
Le superviseur des effets mécaniques intervient ponctuellement sur un film. Il repère le décor avec le réalisateur qui lui explique ce qu’il veut exactement. Il prépare ensuite ses effets spéciaux : pyrotechnie, feu, impacts de balles, jets de flèches, épées rétractables, effets de pluie, neige, tempête, brouillard… Il se charge également des effets purement mécaniques liés aux cascades (une voiture propulsée par air comprimé, un homme éjecté de son siège).
Paroles de pros :
Georges Demetreau (The Transporter Legacy) :
« On décompose les effets pour qu’ils soient bien visuels pour les spectateurs. C’est toute la difficulté, car faire exploser quelque chose, c’est facile. Doser l’explosion, c’est autre chose… On peut mettre le paquet et tout sera détruit, mais à l’écran, on ne verra qu’un nuage de poussière. On habille l’effet spécial pour qu’il soit plus joli. »
Pierre Foury (No limit) :
« Ce métier est un stress permanent, surtout à chaque fois que j’appuie sur un bouton. Je n’ai pas les moyens de rembourser une journée de tournage si mon effet ne fonctionne pas ou s’il se passe mal. Celui qui a l’esprit tranquille est un inconscient. On sait à 90% ce qui va arriver. Par expérience. Mais il reste toujours ces 10% d’inconnu : si ce jour-là c’est humide, s’il fait froid, ou s’il y a du vent. »
Pierre Foury (No limit) :
« Les effets spéciaux numérique nous ont piqué quelques chantiers. Avant, on pouvait passer des heures à l’atelier pour trouver un mécanisme qui ferait tournoyer un paquet de cigarettes sur lui-même. Aujourd’hui, un logiciel le fait même danser. »
Qualités nécessaires :
Polyvalence (mécanique, explosifs…)
Sang froid
Précision
Inventivité
Le salaire :
A partir de 460 €/jour.
La formation :
Auprès d’un superviseur des effets spéciaux mécaniques.