Le métier :
Après lecture du scénario, le maquilleur effets spéciaux décide précisément des effets de maquillage avec le réalisateur et le directeur photo. Puis il s’adjoint l’aide d’un atelier d’effets spéciaux pour réaliser les empreintes et les prothèses, petites (hématomes, cicatrices, enflures…) et importantes (masques, dents, membres reconstitués…). Il gère ensuite la pose de ces prothèses et le travail du maquillage au quotidien sur le plateau.
Paroles de pros :
Nathalie Tissier (United Passions) :
« A la lecture du scénario, je dresse la liste des effets que je vais devoir créer et ceux que je laisse au bon soin du numérique. Je propose ou je suis les directives du réalisateur qui n’est pas toujours au fait de ce qui peut se faire ou non, et avec quoi. Il existe toujours le latex, le matériau à l’origine de tout, mais il est moins bien que la gélatine ou le silicone, qui est vraiment le plus cher. »
Nathalie Tissier (United Passions) :
« Il ne faut pas seulement maîtriser la technique, il faut aussi être bon en relation humaine et savoir gérer les comédiens. Quand on les reçoit à 4 heures du matin, on a l’obligation du sourire et de la bonne humeur car on les met en condition pour toute la journée du tournage. »
Nathalie Tissier (United Passions) :
« A chaque fois, je fais un gros travail avec le comédien car sous le masque, il y a un être humain. Je ne conçois pas une prothèse sans tenir compte de la personne qui sera dessous. La prothèse est transcendée par le maquilleur qui la pose et par le comédien qui la porte. Je discute beaucoup avec lui pour aussi découvrir ses angoisses et savoir ce que je peux faire et ne pas faire avec lui : les choses qu’il n’aime pas ou ne supporte pas (lentilles, fausses dents…), et surtout une éventuelle claustrophobie. Quand je fais le moule d’un visage, je recouvre parfois la tête entière. »
Qualités nécessaires :
Etre adroit de ses mains
Patient
Précis
Rigoureux
Psychologue
Le salaire :
A partir de 1 212,09 €/sem
Quelques formations :
Institut technique de maquillage